L'article posté le 23 avril dernier a suscité, vous l'imaginez, de nombreuses réactions. Bizarrement, pas sur ce blog où seul mon plus fidèle lecteur s'est manifesté... mais surtout dans ma vie professionnelle et relationelle. C'est qu'ils sont curieux, en plus. Car... oui, "ON" veut savoir. "ON" me demande de qui il s'agit et... pire (ou mieux, c'est selon), on m'encourage à la délation. La tentation est grande, c'est vrai. Et il paraît que c'est bon pour mon "avancement" professionnel.
Ca peut se comprendre... il existerait donc UN chroniqueur gastronomique qui oserait dire tout haut ce que la plupart n'osent même pas penser tout bas. De peur de perdre certains privilèges, sans doute. De voir se fermer certaines portes, grandes ouvertes depuis des lustres aux défenseurs qu'ils sont de la bonne bouffe et du bien vivre.
Et finalement... est-ce grave ? Sans doute pas. Rater une sauce, mal accorder un vin ou exagérer une cuisson ne sont pas encore punissables des travaux forcés à perpétuité. Mais se taire ne permettra jamais au chef critiqué (ici, au sens littéral) de s'améliorer.
Ceci dit... après lecture d'un autre blog assez côté, il me semble que je ne sois pas le seul à "tiquer" sur le menu proposé. D'autant qu'il s'agissait manifestement des mêmes préparations... !
Alors voilà, j'ai un peu l'impression de faire un "coming-out" mais mettons fin à ce suspense qualifié d'inutile : il s'agissait bel et bien du restaurant Le Coq aux Champs, à Soheit-Tinlot. Comme je l'expliquais dans le message précédent, je n'y ai pas mal mangé... mais j'attendais beaucoup plus d'un établissement possédent une telle renommée.
J'y retournerai un de ces jours, comme convenu, histoire de faire mentir le proverbe qui dit que "On n'a jamais l'occasion de faire deux fois une première bonne impression".
Et forcément, ce jour-là... on en reparlera !
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